Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /

(Père Daniel Ange, 29/09/2011)

 

JMJ, PLAZA DE ESPAÑA. QG d’Anuncio. Reliques de Thérèse. 22 heures, 5 000 jeunes massés. Je leur lance tout de go  : «  Vous les filles, voulez-vous vraiment être ce que vous êtes  : des femmes  ? Grandir dans votre grâce spécifique féminine  ? — Et vous, les garçons, voulez-vous vraiment être ce que vous êtes, des hommes et grandir dans votre grâce spécifiquement masculine  ?  » à chaque question, fusent des «  Oui  !  » stridents [1]

Pourquoi, mais pourquoi donc des questions aussi bêtes  ? Et dont la réponse est aussi évidente  ?

Oui, me voilà réduit à prêcher qu’un garçon est un homme, qu’une fille est une femme  ! Et qu’ils ne sont pas interchangeables  ! Ni des clones. (Et aussi qu’un enfant a le droit de n’avoir qu’une mère et qu’un père  ! Et encore qu’un embryon humain ne deviendra jamais une grenouille.) Oui, voilà où on en est rendus  ! Régression à l’obscurantisme  !

Car ça y est, ça débarque en Europe. Et par la grande porte  ! Tenez-vous bien. Accrochez vos ceintures  : l’homme et la femme, figurez-vous, ça n’existe plus  !

Malgré quelques minuscules différences anatomiques, cette distinction est purement arbitraire… accidentelle, mieux culturelle  ! Simple phénomène de société, construction sociale, produit de l’imagination lié à une culture phallique, paternaliste, mysogine.

La sexualité étant ainsi indéterminée, il faut d’urgence changer ces comportements sexuels liés à une morale anachronique. Viser l’auto-construction de soi, d’après l’environnement psycho-social. Bref, vraie «  transgression anthropologique de la différence sexuelle où la pulsion prend le pas sur l’identité.  » (T. Anatrella) [2]

Paradoxe  : on prône le gender soi-disant pour libérer la femme de la domination masculine (women empowerment), mais finalement la femme, en tant que femme, disparaît. On se bat donc pour… rien  ! On élimine ce qu’on prétend défendre  ! Non mais, ça va pas la tête  ?  !

Les coupables  ? Juifs et chrétiens évidemment  ! Tout comme ils sont aussi coupables de tous les dérèglements climatiques de la planète, car c’est à cause de la Bible que l’homme a dominé, donc exploité, saccagé, violenté Gaïa, la déesse Nature (Et les catas en Chine  ? Faute aux chrétiens  ?) Il faut donc s’en venger  : détrôner cet être infâme et rétablir la justice en sacralisant l’animal qui, évidemment, a infiniment plus de valeur que l’homme. L’embryon-grenouille est à protéger. L’embryon humain  : à éliminer (théorie de Spencer [3].

Il n’y a qu’eux les chrétiens pour avoir inventé une thèse aussi stupide  : l’humanité se répartit en pôles masculin et féminin. Preuve  : la Bible le dit. Non mais  !

Comme si Chinois, Indiens, Incas, Égyptiens, hindouistes, bouddhistes, musulmans ne savaient pas depuis des millénaires ce qu’est un homme et une femme  ! Lisez Confucius  !

Bref, voilà donc toute la race humaine qui doit se construire non sur deux fondements déjà millénaires, intangibles incontestables, indiscutables, objectivement et scientifiquement prouvables mais sur les sables sans cesse mouvants des inclinations, orientations, désirs des individus et qui peuvent être successifs, alternatifs. Je puis changer d’orientation comme je veux, quand je veux selon le plaisir physique que j’en éprouve. Bref, sexe à la carte. C’est la dictature du comportement sexuel polymorphe [4].

Car variant suivant l’âge, la maturité, la culture, les diktats des lobbies tout-puissants fabriquant la soi-disant opinion publique. Et ces genders, pourquoi les limiter  ? D’ailleurs, vous en annoncez d’autres. Lesquels  ? Certains sont physiquement attirés par des… animaux. Des garçons éjaculent sur une moto, à cheval ou en voiture. Super  ! Des genders de plus  ! Le choix s’élargit. Et pourquoi pas — sursautez  ! — un jour la… pédophilie  ! Il faut respecter cette pulsion, non  ? Pour l’enfant, c’est une formidable expérience initiatrice… On l’affirmait voici quarante ans [par exemple dans le journal gauchiste Tout, alors à l’avant-garde de la «  contre-culture  », et Daniel Cohn-Bendit a eu des mots plutôt malheureux à ce sujet dans son livre autobiographique Le grand bazar, en 1975]. Heureusement, ce tabou-là est vite revenu, mais on le fera bien sauter à nouveau puisque seul compte mon désir, mon choix, mon orientation.

Eh bien  ! sachez-le, pauvres genderphiles  : que vous le vouliez ou non  : on ne se fabrique pas garçon ou fille, homme et femme ne sont pas des clones. Qu’on se le dise  !

Vous dites  : il n’y a pas de nature, mais alors l’écologie  ?

Pauvres fans du gender  ! Soyez logiques, allez jusqu’au bout de vos thèses. Pendant que vous y êtes, supprimez aussi les admirables différences complémentaires des grandes races humaines. Naître Asiatique ou Africain noir  : intolérable, discrimination imposée par la nature. Proposez aux petits Camerounais de devenir blancs, à la petite Chinoise de devenir noire. Hormones, chirurgie faciale et ça y est. Enfin libre de choisir ma race, ma physionomie. Et si un petit Anglais veut le faciès slave  : no problem. Tout est possible.

Paradoxe  : vous ne supportez pas cette horrible, injuste, stupide «  nature [5] ». Rien n’est naturel (surtout pas l’hétérosexualité  ! au mieux  : l’homosexualité), rien n’est définitif, rien n’est immuable. Mais en même temps, vous êtes écolos  : vous respectez la nature, que tout soit bio, c’est-à-dire, justement, naturel. En plus, ça rapporte  !

Mais alors, soyez logiques  : supprimez les odieuses différences chez animaux et végétaux, qui aussi se reproduisent par bipolarité. Ou faut-il dire la coq et le poule  ? Quelle discrimination  ! Le coq qui féconde la poule  : odieuse domination  !

Pour échapper à votre stupide nivellement, je devrais être une biche. Au moins, on respecterait ma nature, mon espèce et mon sexe. Heureusement que les arbres n’ont pas de tendances sexuelles, et qu’on les classe d’après ce qu’ils sont.

Bref, l’écologie, le bio dans tous les do­maines, sauf celui de l’humain.

T’aimes les poupées, mon petit  ? RDV au CTC  !

Et voilà dynamités les deux piliers essentiels sur lesquels repose, comme sur son unique socle, tout le monde bio (végétal, animal et humain)  !

Tu veux savoir jusqu’où ça va  ? Aux USA, il y a maintenant les sex–change treatment for transgender kids ou sex reassingnement [6]. Ton môme de 8 ans aime se mettre une robe et jouer à la poupée  : «  Alors, tu aimerais être une fille  ? — Ouais, chouette  ! — Bon, filons au CTC, tu deviendras une fille. Simple histoire d’hormones et, plus tard éventuellement, de chirurgie express pour changer ton pénis en vagin et le tour sera joué. Tu ne pourras pas vivre une grossesse  ? No problem. Tu achèteras des ovules et tu loueras un sein. Et le tour sera joué  !  »

En attendant leur ouverture chez nous, il faut déjà penser aux conséquences. Dans le pratico-concret, il faut supprimer la séparation des dortoirs dans les internats, des WC dans les lieux publics  : intolérable discrimination  ! Atteinte à l’unisexe. Ou bien mettre cinq portes suivant les genders. Et s’ils se multiplient  ? Avant de pouvoir dire  : «  Bonjour Monsieur, Madame ou Mademoiselle  » à quelqu’un, je dois lui demander son gender  ? À ton prof  : «  Vous vous sentez quoi aujourd’hui  ?  » — «  Ah bon… femme  ! Alors, bonjour Madame  !  »

De fait, déjà dans les papiers administratifs en Chine et dans d’autres pays, il faut déjà parfois inscrire son gender. Plus de case pour "Homme" ou "Femme". Ou bien, à côté, une case "Autre"… qui te suggère de jeter en pâture ton orientation sexuelle [7]. Atteinte à la vie privée. Viol de ta stricte intimité. Et si tu changes d’orientation, faut-il changer tes papiers  ? Et si la police veut contrôler la véracité de ta réponse, comment vas-tu prouver ton gender  ? Quand c’était encore "Homme" ou "Femme", au moins, c’était facile. Non mais, ça va pas la tête  ?  !

Trafiquer le langage, prostituer les mots.

Et à qui l’enfant doit–il dire «  maman  » ou «  papa [8]  »  ? Puisqu’il n’y a plus de différence, il faut inventer un mot bivalent  : Ma-pa  ? Pa-man  ? N’importe quoi  !

Dans les écoles, il faudrait bannir les mots de garçons et de fille… «  Dans ma classe, j’ai 14 bi, 8 homos, 3 hétéros et, pour le moment, un seul trans. Mais demain, ça peut changer, la nuit porte conseil, n’est-ce pas [9]  ? »

Septembre 2011 : «  Deux organisations féministes lancent une campagne pour supprimer la mention "Mlle" dans les formulaires, perçue comme discriminatoire, violant la vie privée. Mais avec l’obligation d’écrire ton gender, ce sera pire  !

Les mots même de père/mère, enfant, frère, sœur, époux-se, fils/fille doivent être éliminés dans toutes les langues, le plus vite possible, sans parler du mot honni entre tous de famille. Cela puisque tous rattachés à ces deux mots détestables  : homme-femme [10]. Et donc aussi, ipso-facto, ceux d’amour, don de soi, communion, etc.

On veut la parité dans tous les domaines, notamment en politique. Désor­mais, il la faut donc entre genders. Proportion égale au Parlement, au gouvernement, des hétéros, homos, bi et trans en attendant les autres annoncés. Un mandat sur 5 de président, ça doit être un trans, etc. Vous les candidats à l’élection présidentielle, qui approuvez ou promouvez les genders, quel gender est le vôtre actuellement  ? Avouez-le franchement pour gagner des voix  ! Soyez cohérents avec vos théories  !

Élèves, collègues, subordonnés, boss, ils m’appelaient Mlle. Ce matin, j’ai décidé  : ce sera M. Ça vous dérange  ? Respectez mes opinions, mes choix, ma liberté  ! Mon sexe, mais j’en fais ce que je veux, non  ? Ne m’enfermez pas dans vos catégories périmées, vos stéréotypes, j’ai le droit de faire des expériences, non  ?

Je suis qui, je suis quoi moi  ? S.O.S. je coule  !

Mais il y a plus dramatique que ces conséquences anecdotiques [11] frisant le ridicule. À l’âge où l’ado est déjà tellement influençable, malléable, en pleine recherche de lui-même, en plein tâtonnement, archi-vulnérable, voilà que ça y est  ! Le dernier verrou a sauté. Enfin  ! Certitudes, normes, repères, balises  : tous sont déjà dynamités les uns après les autres. Vérité-erreur, bien-mal, bon-mauvais, permis-interdit  : tout cela c’est kif-kif bourricot. Restait un ultime repère. Le seul tenant encore, parce que de l’ordre de l’évidence absolue  : parce qu’universel, de toutes les cultures, sociétés et religions du monde (sauf quelques anomalies)  : l’homme et la femme  ! La sexualité devient fluctuante, polymorphe, modifiable à gogo. Régression vers la sexualité infantile au rêve androgyne  : être à la fois ou successivement garçon et fille. Bref, le complexe Michaël Jackson [12].

L’ado est déjà en pleine tempête d’identité, on va encore plus le déboussoler, en lui arrachant tout phare, toute ancre, tout port. Il se débat dans un marécage, non seulement tu refuses la perche qui pourrait l’en sauver mais tu l’enfonces jusqu’au cou.

Paradoxe  : devant la déferlante de la délinquance juvénile, on veut réintroduire des cours de morale pour que les jeunes «  sachent distinguer entre le mal et le bien  » alors même qu’on leur inculque qu’il n’y a plus de différence entre l’homme et la femme  ! Paradoxe  : on décrète que l’hétérosexualité est simplement culturelle, - phénomène de société — mais on affirme que l’homosexualité, elle, est «  naturelle  », voire génétique. Non  ! mais ça va pas la tête  ?

Bien sûr qu’il faut «  devenir homme ou femme  » — c’est l’évidence  ! — mais à partir ce que qu’on est, de par sa conception, et non suivant le matraquage publicitaire, la mode sociale, les slogans des lobbies, les attraits subjectifs. À partir du donné d’origine, et non de l’imposé par la société. Bien sûr qu’une large part de l’image de la femme et de l’homme, de leurs rôles respectifs dans la société dépend de la culture, de la religion et des traditions (comparez notions, statuts, et condition de la femme dans l’islam et dans le christianisme [13]. C’est une évidence. Mais cela ne touche pas à leur identité respective de base. Je veux devenir — effectivement  ! — mais pleinement ce que je suis.

Mon corps  ? Mais c’est quoi ce truc  ?

On a déjà déconnecté sexualité et fécondité, le coït et le zygote, maintenant il faut à tout prix débrancher l’anatomie et la psychologie, le physiologique du psychique, alors que chacun sait et sent à quel point ils sont en continuelle interaction, ma biologie influant profondément sur ma psychologie.

Les différences physiologiques, en partie modifiables chirurgicalement n’ont rien à voir nous dit-on, avec les différences psychologiques qui en fait n’existent pas puisque simples normes sociales [14]. Du coup, ton corps  ? Simple truc ou plutôt gadget. Je peux jouer au garçon ou à la fille comme je veux.

Non mais  ! Veut–on fabriquer de la schizophrénie à haute dose  ? «  Les prédispositions du corps de la femme à la maternité deviennent un ennemi à combattre. […] Cette a-sexualisation déconstruit la configuration de la personne humaine, en tant que père ou mère, époux ou épouse, fils ou fille  » (Marguerite Peeters [15]).

Bientôt, filles et garçons n’oseront plus s’embrasser ni se tenir la main, c’est vieux jeu. Le top  ? French kiss mais à quatre lèvres féminines ou masculines scotchées.

Bientôt, — ne sachant plus qui elles sont, les filles seront complexées d’avoir vagin, utérus, seins, peau fine, et d’être soprano. Et les garçons d’avoir pénis, peau poilue, muscles saillants et d’être ténors. Les unes  : honte de stocker des ovocytes, les autres d’éjaculer du sperme.

En Nord-Amérique, déjà, certains parents refusent de dire le sexe biologique de leur enfant pour ne pas l’emprisonner dans un stéréotype et lui laisser le libre choix.

Paradoxe  : tout le matraquage pornographique mise sur l’excitation de notre sexualité physique, l’exacerbation de nos pulsions charnelles [16] et la provocation à l’orgasme, mais en misant principalement sur l’irrésistible aimantation mutuelle des corps masculins et féminins, signe que ces pornocrates et porno-traficants savent bien que l’immense majorité en est encore à cette hétérosexualité déphasée, et que c’est donc encore le plus rentable. Pour le moment  !

Tu la construis sur un marécage, ta maison  ?

Ça y est, le coup de bélier final pour déconstruire, donc dé-truire la famille est asséné sur le mur déjà fissuré de partout. Depuis vingt ans tout a été fait pour la fragiliser, la miner, la saper. Ne restait plus que cela  : décider qu’entre l’homme et la femme, l’attraction mutuelle n’est que… culturelle, «  politiquement modifiable  ».

Si l’homme et la femme sont interchangeables suivant les modes du moment, alors la famille est à dimension sans cesse variable. Si l’autre personne n’a aucune identité sexuelle fixe, stable, définitive, si ses comportements varient au gré de ses phantasmes, comment construire une relation et surtout une vie avec elle  ? N’importe quel jour, je puis la plaquer, puisque je ne suis plus ce que j’étais lors de mon mariage, ni l’autre non plus. Et de toute façon, j’ai décidé de changer d’orientation.

Et ça y est  ! L’homme comme la femme ne doivent plus faire aucun effort pour essayer de comprendre l’autre puisqu’il n’y a plus aucune spécificité particulière, aucune altérité à découvrir, à essayer de comprendre. Alors tu projetteras sur l’autre tes propres idées, sentiments, approche des choses, bref, ta propre psychologie. Et ce sera l’échec de toute relation, l’enfer des incessants quiproquos, mésententes, donc mésalliances…

L’indifférenciation aboutit à un nivellement, donc à un appauvrissement total, de toutes les richesses respectives, ipso facto ratiboisées. Ne restera plus que des individus asexués et stériles.

Et voilà dynamitée cette admirable bipolarité masculin-féminin, où l’altérité conditionne la fécondité, où la spécification permet la communion, où différence engendre une descendance.

Et ton môme dans tout ça  ?

Dans le domaine étroitement connexe de la vie, même subversion anti-scientifique.

Après avoir débranché parenté biologique et psychique, maintenant sexe biologique et sexe psychologique. On avait libéré la femme de cette maternité qui est une aliénation de la féminité (ONU, Conférence de Beijing, 1995). Maintenant, il faut libérer la sexualité en tant que telle de sa «  matrice hétéro  » (Butler). Paradoxe  : c’est quand la science a démontré depuis 50 ans tout ce que vit l’enfant in sinu, qu’on ose déclarer froidement  : aucune incidence négative pour un enfant conçu in vitro de spermatozoïdes et d’ovules achetés (tarifés d’après le QI des vendeurs), transbahuté dans un ventre loué ou squatté quelques mois, arraché à sa maman porteuse par l’acheteuse (au risque de procès si pas conforme à la commande) et en fin de parcours, devant parfois dire Maman à un monsieur barbu, la soixantaine, et donc avec deux papas ou deux mamans… L’enfant en pâtira  ? Non, voyons  ! C’est encore l’imagination des stupides chrétiens. L’enfant sera merveilleusement épanoui. Il ne connaîtra jamais ni ses origines ni son patrimoine héréditaire, ni son premier berceau  : aucune importance  ! La grand-mère prête son sein à sa petite fille ou vice versa, on conçoit avec du sperme de l’oncle décédé voici cinquante ans  : comme c’est merveilleux  ! Les analyses psychologiques, c’est périmé. Vive le génie génétique [17]  !

On frise la folie eugénique dites-vous  ? Et alors  ? Hitler aurait pu éliminer in utero, les races tziganes et juives, évitant ainsi Auschwitz et Treblinka. Élimination aseptisée  ! Vive le progrès  !

Zigouiller proprement les «  non-économiquement rentables  » par rapide injection léthale, sans consentement de personne  : génial pour régler la crise économique  ! Éliminer les enfants encore zygotes, présentant un infime défaut de fabrication  : fantastique pour éviter des gens à charge de la société  ! Vive la science  !

Dites-vous vraiment  : vive la science à propos d’Hiroshima et Nagasaki  ? À propos de Treblinka et de Karaganda  ? Non pas une mégapole visée, mais toute la race humaine en tant que telle. Ravalée qu’elle est au rang d’animal, légèrement plus sophistiqué  ? Toutes les expériences sur le rat doivent être faites sur l’enfant  : où est le problème  ? Je pose la question  : l’implosion génétique n’est-elle pas incomparablement plus meurtrière que l’explosion atomique  ?

Je dis  : meurtrière. Mais le diagnostic est plus précis  : suicidaire. On s’inquiète du nombre galopant de suicides, des enfants aux personnes âgées  : mais n’est-ce pas le symptôme dramatique du suicide collectif de l’humanité  ?

Nous nous préparons des lendemains terribles car «  comment construire une société sur des variables fluides de désirs flexibles  » (Marguerite Peeters). Dites-le moi  ! Nous provoquons de vrais «  psycho-pathologies sociales  » (Tony Anatrella). Il en est comme des médicaments mis sur le marché sans tests suffisants sur la durée. Vingt ans après, ce sont les procès. Je donne rendez-vous dans vingt ans avec ces enfants issus de tels procédés ou formatés par les théoriciens du gender.

Scientifique  ? Mythique plutôt  !

L’imposture  : présenter cette thèse, cette opinion comme… scientifique  ! Enseignée ex cathedra non en philo, (comme une opinion à débattre), mais en cours de… sciences  ! Des sornettes à la… Sorbonne  ! Est-on encore dans un pays civilisé  ?

Et voilà balayés d’un trait de plume tous les acquis scientifiques les plus récents. On est capable de détecter si des ossements de plusieurs millénaires sont ceux d’un homme ou d’une femme  : mais non, aucune différence  ! On sait tous maintenant et parfaitement que la femme a deux chromosomes X et l’homme 1 X et 1 Y, ce qui inscrit dans nos gènes des caractéristiques non seulement anatomiques mais psychologiques immuables. Les psys de tous bords avec des milliers d’études scientifiques ont admirablement démontré l’impact psy des organes physiologiques. Mais non, ces psys se sont tous gourés  ! Tout juste s’ils ne sont pas traités d’imposteurs, sinon de criminels. Vous vous rendez compte  ? Ils sont — du jour au lendemain — devenus politiquement incorrects  ! Oser aller contre la sacro-sainte opinion publique  ! Celle-ci est formatée par les médias, eux-mêmes noyautés par les petits lobbies que l’on sait. Scientifique vous avez dit  ? Non  ! Mais un peu d’esprit critique, voyons  ! Si vous ne voulez pas dévaloriser les mots, humilier les vrais scientifiques.

Conscience, évidence et bon sens  : implosés  !

Mais cette pseudo-science engendre l’inconscience, pire  : le non-sens dynamitant le simple bon sens humain, violant la conscience des personnes dans leur intimité.

Derrière tout cela, je pose le diagnostic  : la rébellion du virtuel contre le réel. Le refus absolu de ce qui EST, de ce qui existe. Que cela me plaise ou non. L’objectif, et donc l’objectivité n’existent plus. Ne restent que les aléas de ma subjectivité. Et derrière ce qui EST, Celui qui EST, l’Existant par excellence, on lui a déjà arraché la vie, dont Il est la seule source, les deux moments qui n’appartiennent qu’à Lui seul  : le commencement et la fin d’une existence. Et voilà qu’on lui retire violemment ce qui touche à l’amour, source de la vie. On lui brise son chef-d’œuvre entre tous, le point précis dans tout le cosmos où la Trinité en tant que telle se manifeste, comme en un sacrement.

N’est-ce pas la rébellion originelle contre le Créateur, en tant que Créateur. Le refus absolu d’être créature. Devenir le Créateur, le singer, pire, l’usurper. M’emparer de sa création, moi. La manipuler à ma guise à moi. En faire ce que je veux, ce qui me plaît à moi, ce que je décide, moi. Répartir l’animal entre mâle et femelle, l’humanité entre Adam et Ève  : quelle stupidité  ! Faire qu’un enfant soit conçu par un homme et une femme  : bêtise  ! Vouloir qu’un enfant se construise, se structure grâce à cette double polarité  : ridicule  ! Il faut refaire tout cela  ! Ce que je décrète, cela est fait. Je change les mots, et voilà la réalité changée. Ma seule intelligence suffit à faire du réel. Me voilà tout-puissant  ! Bref  ! telle est la «  virtualité  » post-moderne.

Et voici un(e) dieu  : un(e) individu solitaire et narcissique.

Conséquence autrement plus grave, s’il était possible  : c’est l’image même de Dieu qui en est détruite dans l’esprit de l’homme. «  Faisons l’homme à notre image  : homme et femme il les fit  ». C’est précisément cette différence complémentaire inscrite jusque dans nos anatomies qui est la révélation, la manifestation dans notre chair d’un Dieu qui n’est pas individu isolé et solitaire, mais circulation d’amour — d’un amour donnant la vie — entre Personnes différentes, et donc complémentaires.

D’où la révolution «  Wojtylienne  » à 380°  : les organes génitaux différents ne réfèrent pas l’être humain à l’animal, mais à la… Trinité  ! L’unisexe renvoie à une mono-divinité lointaine, et non à une famille. En ne voyant qu’un homme ou qu’une femme, je ne sais pas qui est Dieu  : un papa avec un cœur de maman [18]… Plénitude du masculin et du féminin. Tout ce qui touche à l’identité spécifique de l’homme et la femme brise l’image même de Dieu. En défendant leurs différences, donc leur complémentarité, nous protégeons Dieu de tous les masques dont on l’affuble, de toutes les caricatures dont on le défigure.

Et voilà dynamité ce chef-d’œuvre de tous les chefs-d’œuvre du Créateur, le sommet même de la Création, ce qu’il y a incontestablement de plus divin dans tout le cosmos, ce que plus de 13 milliards d’années d’évolution du cosmos préparaient, comme se prépare un berceau pour y recevoir le trésor de tous les trésors  : la personne humaine.

Bref, quand on ne sait pas qui est l’homme et qui est la femme, on ne sait pas qui est Dieu.

Car, seulement là où l’altérité conditionne la fécondité, là se trouve la Trinité. Et par ailleurs, en niant l’humanité au corps sexué, je renie la réalité bouleversante de Dieu venu épouser ma chair, vivre au-dedans d’un corps charnel avec un visage unique au monde.

Le christianisme n’est–il pas la religion la plus réaliste qui soit  ? Elle est celle du corps et du visage. Dieu est allé jusqu’à prendre notre corps charnel, s’est laissé voir sur un visage. L’Église se battra jusqu’au sang pour défendre, protéger, garder en son intégrité l’intime interconnexion de l’âme et du corps, comme la si profonde corrélation de l’homme et de la femme. Bref, par le biais de cette distorsion du sexe, c’est la double réalité de la Trinité et de l’Incarnation qui est visée par le Prince du mensonge.

Une subversion internationalement orchestrée  ?

Cette première timide percée officielle, dans nos écoles, nous stupéfie. Mais cela fait plus de vingt ans que les tenants de cette théorie ont commencé à conquérir le monde sous des dehors soft. En fait, il s’agit d’une véritable opération internationale, calculée, orchestrée, programmée et visant à conquérir la planète, comme tous les totalitarismes et se voulant définitive. Cela fait partie intégrante du nouvel ordre mondial. Mais comme cela peut heurter les mentalités arriérées, dans un premier temps, on y va cool, sans coup férir. D’où l’effet surprise, chez nous où ils comptaient passer à notre insu par simples insinuations.

Mais on regarde de haut les prophètes. Ils dérangent notre train-train. Alors, on voudrait les bâillonner. On y réussit parfois. Car si on les écoutait, on devrait monter au créneau. Et c’est plus agréable de rester devant sa télé dans un fauteuil.

«  La mondialisation du gender, en tant que processus de transformation culturel subtil et manipulateur est un des mécanismes les plus performants de la révolution sexuelle et culturelle occidentale.  » Véritable entreprise de «  déconstruction anthropologique opérée par des ingénieurs sociaux radicaux venant d’ailleurs. Il s’impose comme priorité transversale de la coopération internationale, s’intégrant – depuis Beijing – au cœur des politiques internationales, régionales, nationales et locales. Butler fait appel à l’action subversive, à la mobilisation des agents de changements faisant proliférer les genres et les identités dans la culture. [19]  »

«  Nous sommes en présence d’un projet intégré de déconstruction systématique de la société humaine et de l’homme lui-même. On commence par déconstruire le langage, ensuite la référence à des valeurs, en leur substituant des «  valeurs  » définies au terme d’une procédure consensuelle. Par là s’instaure la dictature de la tolérance (…). Il s’agit de déconstruire la société internationale imprégnée d’un idéal démocratique, de déconstruire l’Église car son message réaliste, prophétique, et critique est aux antipodes de l’agressivité et de la mort. Enfin de déconstruire le droit, qui l’idéologie veut rendre étranger aux valeurs, aux personnes, à la société civile, et politique, ainsi qu’à la religion. Le terreur douce a besoin de procéder à ces déconstructions en cascade — au lance-flammes — pour se déployer  [20].

Cela fait des années que des compétences reconnues courageusement nous alertent [21].

Une bombe à retardement pour l’islam, le judaïsme, l’Afrique et l’Asie

Pense-t-on aux répercussions d’une telle idéologie sur le monde juif et le monde musulman  ? Déjà l’avortement, l’euthanasie, la promotion de l’homosexualité jusqu’à l’adoption d’enfants par des personnes homosexuelles, les mères porteuses, les manipulations génétiques jusqu’au clonage, etc.. heurtent violemment leurs convictions les plus profondes, mais ici, cela va être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Toi, genderphile, je te pose la question toute bête  : si l’homme et la femme n’avaient vraiment aucune identité, tu ne serais même pas là. Vous n’existeriez même pas  ! De même si un seul de tes ancêtres avait été homosexuel (les manipulations génétiques n’existant pas encore). Une question  : Pourquoi donc les musulmans fondamentalistes sont en révolte contre l’Occident  ? Précisément parce que moralement décadent, sans plus aucune éthique et maintenant perdant le simple bon sens humain, porte ouverte à ce qu’ils considèrent comme des aberrations, des abominations. On comprend qu’ils en soient horrifiés, sans admettre bien sûr la violence de leurs réactions. (Avec cette ambiguïté catastrophique que pour eux tout ce qui est occidental est chrétien  !) D’où le rejet total du Christianisme). Paradoxe  : au moment où nous nous voulons — heureusement — accueillants aux musulmans modérés, voilà que nous sommes en train de faire le lit de l’intégrisme islamique intolérant et arrogant.

Nous faisons du choc frontal de civilisation un électro-choc redoutable. Nous nous préparons des bombes.

C’est donc avec tous les musulmans (encore) modérés, ouverts, tolérants pour les pays qui les accueillent, que nous devons lutter ensemble pour sauver l’être humain en tant qu’être humain. Ne sont-ils pas tous nos frères en humanité  ?

Mais aussi avec tous les juifs, heurtés au plus profond par des pratiques qui attaquent de front ce qu’ils ont de plus sacré  : la révélation de la Personne même de Dieu, et ses commandements  : code de la route pour toute l’humanité.

C’est tous — musulmans, juifs et athées de bon sens — qu’il nous faut défendre les valeurs de la vie, de la famille et de l’amour, intolérance et violence en moins, bien sûr. Ce n’est pas le christianisme qui est en jeu, mais l’humanisme, tout simplement.

Pense-t-on à l’écœurement scandalisé des immenses populations non encore intoxiquées par nos virus délétères en Asie, Afrique, Amérique Latine  ? Au Congrès de Bejing 5 à l’ONU, leurs délégués s’étaient massivement prononcés contre les aberrations que certains lobbies occidentaux voulaient imposer à ces peuples, sous entendu  : à condition de subsides onusiens. Pourtant, par précaution, le gender était en sourdine. Avec ces peuples, nous creusons encore davantage le fossé Nord-Sud. Non lus seulement économique, mais maintenant idéologique.

Nous comptons plus que jamais sur ces peuples dont le bon sens humain est encore vivace, avant d’être miné par nos idioties.

Et je leur fais confiance. Jamais nous n’arriverons à éradiquer chez eux le sens inné, enraciné depuis des millénaires de la paternité/maternité, de la famille.

Mais c’est une course contre la montre. Les pressions sont violentes pour leur faire adopter nos mensonges. Déjà, en Afrique, des «  ministères de la famille  » sont rebaptisés «  ministère des genders  ». On pourrait y ajouter les pays d’Est-Europe (encore traumatisé) par les deux plus terribles totalitarismes de l’histoire, et qui redoutent de retomber dans une idéologie niant leurs cultures à racines chrétiennes. Au Parlement Européen, nous comptons sur leur courage et leur détermination pour nous libérer de la nouvelle dictature. Je leur fais confiance. Ils savent dans leur chair ce que veut dire résister contre un totalitarisme idéologique [22].

Le consensus… dictatorial  : violation du droit d’être homme  ? Cette révolution à 380° dans la conception même de l’être humain, jamais, absolument jamais, mis en cause depuis le Néandertal, voici qu’elle nous est imposée, tout à coup, du jour au lendemain.

On affirme tout à coup comme une évidence scientifique ce qui n’a jamais même traversé l’esprit de l’homme depuis les origines  !

On jette aux orties les certitudes les plus flagrantes pour les hommes de toutes civilisations et de toutes les époques  !

Cela sans le moindre débat public, le moindre référendum, la moindre consultation des parents, jeunes eux-mêmes, psys de différentes disciplines, médecins, éducateurs, pédiatres, scientifiques. Subrepticement [23].

Mine de rien, on inocule le virus dans le cerveau encore mou de nos ados. Vrai matraquage de cervelle. Mais bon sang, pour qui les prend-on nos lycéens  ? Pour des cobayes  ? Croit-on vraiment qu’ils vont gober ces vipères sans réagir  ?

Au détour d’une page de manuel ou d’un formulaire à remplir. Tout est fait pour éviter toute discussion, c’est le «  consensuel  » imposé. Méthode la plus anti-démocratique qui soit quand on voit comment la famille est plébiscitée, de sondage en sondage [24].

Cela dans un pays qui se targue de démocratie, jusqu’à faire la leçon aux régimes dictatoriaux.

Cette idéologie se mue en véritable dictature. Ses promoteurs sont intolérants, intransigeants, péremptoires. Ils n’admettent aucune réplique, aucune opinion contraire.

Bientôt, on sera mis en prison pour oser dire que tout de même un homme c’est pas tout à fait la même chose qu’une femme [25]. Que finalement, devant les choix tous azimuts proposés, je préfère (si je suis un homme) coucher avec une fille et même – ô crime – faire ma vie avec une femme, et crime — au carré — avec une seule femme  ! Intolérable  !

En attendant, te voilà ridiculisé, marginalisé comme un être bizarre. C’est la nouvelle exclusion. Et si un ado courageusement ose contredire, ou simplement manifester son désaccord  : éjecté  ! Voyons donc  : c’est contre le ministre de l’Éducation nationale qui a approuvé ce manuel, contre le président de la République qui tacitement a consenti, donc contre la nation, contre le peuple. Ah  ! si seulement la guillotine ou Cayenne existaient encore  ! Ceux qui osent s’opposer à la révolution sexuelle et génétique sont ipso facto hors-la-loi. Le peuple n’a pas été consulté, mais cela ne fait rien, ils sont contre le peuple. Et cette race de cathos, c’est les Chouans réincarnés. Bons pour la boucherie. Enfants et femmes compris  !

En ce cas, autant imposer dans nos classes d’autres thèses et théories de sectes pendant qu’on y est…

On croyait les universitaires et les lycéens en 1ère seuls visés. On se disait  : finalement, ils auront assez de sens critique pour réagir. Mais voici que le primaire est du même coup atteint. En Belgique, Canada, USA, Australie, on matraque les enfants avec ces genders, leur donnant pleine liberté de choisir. Oui, les enfants. Même insinuation à travers, entre autres, le DVD  : Le baiser de la lune [26]. Subtile vulgarisation, sinon perverse initiation aux rapports homos. Oui, voilà nos enfants, une fois de plus, cibles des destructeurs d’humanité. Je pose la question tabou  : n’est-ce pas de l’ordre du viol psy de mineurs  ?

En Lituanie, au pire de la persécution stalinienne, 2 000 courageuses mamans ont osé écrire au Kremlin  : vous nous arrachez nos enfants. Ce sont les nôtres. Nous les protégerons jusqu’au sang. Même les animaux défendent leurs petits au prix de leur vie.

S.O.S. aux hommes et femmes de bon sens.

S.O.S  ! À vous les médecins, pédiatres, psychothérapeutes, psychanalystes, psychiatres, scientifiques de tout bord, de tout courant philosophique, de toute option religieuse  : je fais appel à votre science, mais une science non divorcée ni de la conscience ni du simple bon sens. Comment osez-vous ne pas réagir — massivement — unanimement — devant des aberrations pareilles  ? Êtes –vous à ce point paralysés, terrorisés  ? Risquez-vous vraiment la prison ou la déportation comme sous le totalitarisme soviétique  ? Mais oui, vous allez peut-être bientôt risquer votre carrière, votre réputation, vos subsides et votre salaire comme cela a été le cas dramatique du plus grand généticien moderne  : le professeur Jérôme Lejeune [27]. Mais ayez son noble courage  !

Et vous, éducateurs, enseignants, pédagogues, professeurs, qui savez encore un peu qu’un garçon et qu’une fille c’est tout de même pas tout à fait kif kif, que cela n’étudie pas, ne pense pas, ne ressent pas, ne vibre pas, ne réagit pas exactement de la même manière.

Et vous, parents, qui depuis leur naissance, savez par expérience que votre petit n’est pas identique à votre petite, même si vous avez pu rêver d’une fille alors que c’était un garçon et vice versa  : réagissez, vous aussi  ! Tous ensemble  !

Puisque l’État s’immisce ainsi dans la conscience des personnes, celles-ci ont le droit strict à l’objection de conscience.

Si en France, ne fût-ce que 5 000 familles chrétiennes, juives et musulmanes, 20 000 médecins, psys, éducateurs faisaient objection de conscience, refusant net d’envoyer leur fils, leur fille au lycée, ou d’y enseigner, si toutes les écoles dites catholiques (+ de 50 % en Bretagne) menaçaient de fermer…. le ministre de l’Éducation serait acculé à supprimer cette supercherie.

Imagine-t-on le cas de conscience pour un prof  : devoir inculquer une idéologie pour que l’élève réussisse son bac, si la question y revient, alors qu’en conscience, il ne peut y adhérer et ne peut se taire par simple honnêteté intellectuelle et respect pour ses élèves

Le pieu fissurant tout le système communiste et sa dictature mondiale, a été le peuple polonais. Pourquoi  ? Parce que 95 % du peuple était dans la résistance passive, non violente. Ils ont remporté la victoire, haut la main.

Être un seul homme pour sauver l’homme. Être unanime pour lutter contre un régime s’imposant par la ruse et aussi par la force. La force des lobbies (largement financés), relayés par les tout-puissants médias, terrorisant un public naïf, gobant tout comme parole d’évangile.

Ce qui est vrai de l’amour à protéger l’est aussi de la vie à défendre, et donc de la famille à sauver. Cette affaire de gender met le comble au ras-le-bol. Exaspère notre exaspération.

Jeunes  ! Pour sauver l’essentiel, soyez rebelles  ! Soyez libres  !

À Madrid, ce soir-là, j’ai dû continuer  : «  Rebellez-vous contre la corruption, l’égoïsme, l’orgueil, l’impureté, le mensonge, la jalousie, l’injustice  ! Entrez en résistance  ! Soyez indignés  !  »

À vous d’être le fer de lance de la rébellion de la Vérité, de l’Amour, de la Vie contre tout ce qui peut les pervertir les détruire ou simplement y nuire. Ne vous laissez pas embobiner, rouler dans la farine, manipuler. Soyez intelligents  ! Perspicaces  !

Exercez cet esprit critique, qu’on encourage dans les autres domaines. Réfléchissez  ! Pensez par vous-mêmes  ! N’hésitez pas à exprimer votre opinion-perso. Courageusement. Calmement. Pacifiquement. Discutez. Argumentez. Suscitez un sain débat. Exigez qu’on vous écoute. Qu’on vous respecte surtout. Si un enseignant t’insulte, te méprise, te ridiculise devant la classe, te descend en flèche, réfère-s–en au directeur de l’établissement. Quitte à être fiché, stigmatisé. N’est-ce pas une forme de martyr e  ? À vous alors toute la Gloire de Dieu, la fierté de l’Église, la joie de Jésus  ! Si on te force à écrire ton soi-disant gender sur un formulaire d’administration (quel qu’il soit), fût-ce (bientôt) le passeport, refuse net  !

Tu écris  : homme ou femme. Basta  !

Surtout, la plus efficace des résistances, est celle de ton comportement, attitude, manière d’être. Sois fier et heureux d’être garçon si tu l’es, d’être fille si tu l’es. Cela tout simplement, joyeusement, paisiblement. Récuse cette angoissante crise identitaire que sécrète la société. Tu es homme  : grandis dans ta grâce spécifique masculine, époux et père dans la plénitude du terme. Tu es femme  : épanouis-toi dans ta beauté spécifique féminine. Pour être un jour pleinement épouse et mère, fière et heureuse. Récuse les modèles ambiants. Rejette les canons imposés, l’idolâtrie des marques, la tyrannie des modes.

Alors, vous serez dignes de vos jeunes frères, rejetés socialement, brimés, persécutés pour leur foi en tant de pays, ou réfugiés à tout jamais loin de leur terre ancestrale. Leur seul crime  ? Aimer une certaine Personne, nommée Jésus.

Voici juste vingt ans, à la JMJ de Czesto­chowa, la toute première où enfin les jeunes de l’Est pouvaient rejoindre leurs frères de l’Ouest, après cinquante ans de dramatique séparation, Jean-Paul II leur dit, en substance  : «  Jeunes de l’Occident, je vous donne en exemple vos frères de l’Est qui ont tant souffert pour leur foi. Maintenant à votre tour…  ». Et, à l’avant-dernière JMJ en Espagne, à Compostelle, un journaliste lui pose la question  : «  Qu’êtes-vous venu faire ici  ?  » Réponse du tac au tac  : «  Je suis venu saluer les martyrs du troisième millénaire.  » Il ne croyait pas si bien dire. Ce courage vous en êtes totalement capables. Vous êtes bien plus forts qu’on vous le dit, bien plus intelligents que vous le pensez. On a trop minimisé vos capacités de résistance. Trop anesthésié votre sens inné de la vérité, trop souillé votre instinct de la beauté.

Vous serez alors dignes des héroïques jeunes résistants – tel le capitaine Tom Morel - qui ont refusé que leur pays soit réduit en esclavage. Ils ont combattu, pour cette liberté que vous connaissez maintenant. Pour combien de temps encore  ?

Ils ont payé le prix fort. Ils sont les grands vainqueurs. L’enjeu alors  : refuser l’idéologie totalitaire déshumanisant l’homme. Aujourd’hui, est ce tellement différent, avec cette imposition de la pensée unique politiquement correcte  ?

Résister, c’est exister. Exister, c’est résister.

Bravissimo à tous ceux qui ont vigoureusement réagi. À vous les 80 députés – et 120 sénateurs — après Christine Boutin, et Élisabeth Montfort, vous faisant la voix de tant de sans-voix. Aux dizaines de milliers qui ont signé diverses pétitions. Aux directeurs d’établissements scolaires qui n’ont pas eu peur de réagir, spécialement aux AFC, à l’Enseignement catholique [28].

Le gender, ce n’est qu’une mode qui vite passera (comme Halloween), car on ne peut longtemps construire un État sur des mensonges. Toutes les idéologies se sont écroulées, les unes après les autres. Mais grâce aux résistants, aux martyrs [29], aux non-conformistes. Erreurs et mensonges  : tous passeront  : la Parole de Dieu demeure, son Église traverse les siècles et la barque de Pierre tempêtes et orages.

Avant qu’il ne soit trop tard et pour qu’il ne soit pas trop tard. Oui, réagissons. Redressons-nous  ! Résistons  ! Avant que nos révoltes ne déclenchent la révolte de Dieu contre ce qui détruit sa tant aimée humanité. Avant que nos colères d’ados gâtés, ne provoquent sa Colère de Père rejeté. En tout cas, moi je suis indigné, révolté, écœuré. Il m’arrive d’en être réveillé la nuit. Quand l’enfant dans son innocence, l’ado dans sa fragilité, le jeune dans sa vulnérabilité sont ainsi trompés, quand on leur ment, quand on leur vend de la nourriture empoisonnée, comment dormir tranquille  ?

Avec tant et tant de parents, d’éducateurs, je n’en puis plus de voir tant de jeunes déjà abîmés, blessés, traumatisés, ou simplement déstabilisés, désorientés, dé-routés (sur le bas-côté de la route ou dans le ravin). Et que tout semble fait pour qu’ils le soient encore davantage. Je crie  : non et non  ! Stop à la destruction  ! Arrêtez de tirer  ! Détruisez vos obus, désamorcez vos grenades  ! Ils ont déjà fait assez de dégâts. Tout ce gâchi, ne suffit-il pas  ? Pourquoi  ? Mais pourquoi donc cet acharnement à détruire la famille par tous les moyens  ? Veut-on vraiment créer des sociétés saccagées par la délinquance, la violence, le crime  ? N’y a-t-il déjà pas assez de familles en ruines, d’enfants et d’ados désespérés parce que non aimés et dont la violence est le seul cri [30] ?

N’avez-vous donc pas d’enfant à vous pour que vous massacriez ceux des autres  ? N’avez-vous donc jamais rêvé d’une famille unie, d’une épouse fidèle, pour bombarder ainsi nos familles  ?

Arrêtez  ! Convertissez-vous  ! Mettez-vous à re-construire après tant de ruines. La guerre à l’humanité, déclarez-la terminée. Au moins un armistice. Que nous puissions reprendre souffle. On n’en peut plus  ! On en a marre  ! On sursature  !

Pitié, pitié, pitié pour ce continent jeune suffisamment mitraillé. Je tremble pour vous. La mort, ça vient vite. N’importe où, n’importe quand. Peut-être demain. Personne n’échappera au jugement. Je ne veux pas que vous ayez du sang sur les mains. Je veux vous éviter un mauvais quart d’heure devant un certain Enfant.

Cet Enfant, cet Ado, ce Jeune qui sait ce qu’est l’enfance, l’adolescence et la jeunesse pour les avoir lui-même traversés. Mais qui est aussi le Maître de l’histoire, le Seigneur de notre humanité, prunelle de ses yeux.

Et qui a osé déclarer  : qui touche à un enfant, c’est Moi qu’il touche  !

L’Artiste génial nous a tellement créés Homme ou Femme que nous le serons en plénitude éternellement. Au Ciel, Jésus demeure à tout jamais un homme, l’Homme par excellence, et Marie une femme. En ce Ciel où les genders n’auront plus cours.

Au Donateur de vie, à la Source jaillissante de l’amour, à lui seul, le mot de la fin, la victoire de demain.

Donc, à nous dès maintenant sa victoire. Combattons en grands vainqueurs que nous sommes déjà. Sans peur, sans honte, sans reproches. En chevaliers de la vie. En acteurs de l’amour. En témoins de la beauté. En serviteurs de la Vérité.

Vie, amour, beauté, vérité qui se manifestent dans cette cime lumineuse de tout le cosmos  : l’homme, la femme et l’enfant  : icône vivante de la famille Trinitaire. Plus haut chef-d’œuvre du cosmos parmi toutes les galaxies, prunelle des yeux de Dieu.

 

Père Daniel Ange


29 septembre 2011
Fête de Saint Michel
Prince des armées célestes.

 

 

[1] Comme, heureusement, il y a déjà eu beaucoup de réactions dans les medias catholiques, cela m’évite de citer les textes, et de répéter ce qui en a déjà été dit. Depuis quinze ans déjà, je dénonce, dans nombre de pays, à titre de prophylaxie, cette idéologie perverse, déjà enseignée officiellement en Australie, au Canada, en Espagne, en Chine (les univ.) et désormais en France pour universitaires et lycéens. Pour l’instant, le texte officiel ne parle pas (pas encore) explicitement de cette théorie anglo-saxone. Mais on la devine en arrière-fond. Et c’est bien dans ce sens que les manuels et que les lobbies l’interprètent.

[2] On explique aux enfants : « On peut être mâle féminin et femelle masculin ! » Tombés sur la tête !

[3] Dans ces pages, on pourra deviner en filigrane les textes majeurs de référence, depuis vingt ans, surtout dans le monde anglophone et le micro-monde onusien.

[4] La promotion agressive du gender frise le ridicule. Autour de Noël dernier, on a vu des manifs contre la vente de poupées à des petites filles et de voitures aux garçons. Ça y est  ! La mode s’en mêle  ! On veut faire porter robe et jupe par des hommes (associations «  d’hommes en jupes  »), afin de «  devenir objets sexuels  » (sic), «  alors qu’e

n Grande-Bretagne on veut interdire aux filles cette satanée jupe au collège pour éviter les problèmes avec les garçons  », Tugdual Derville, Fr. Cath. 23.09.011.

[5] Dans un interview récent, Luc Ferry affirme que la notion de nature s’oppose à l’apport de l’héritage des Lumières.

[6] Sur le site de celui de Boston  : «  Le Gender Management Service Clinic traite ceux qui sans aucun désordre anatomique ou biochimique connu se sentent du sexe opposé.  »

[7] «  L’avantage de la manipulation sémantique est évident  : le piège tendu est imparable. La société entière va être investie, et un nouveau langage va lui être transfusé. Par exemple les passeports anglais pour les enfants vont remplacer les rubriques père et mère par parent 1 et parent 2… Parent au singulier est un de ces néologismes imparables qui font changer la société. Cette manipulation du langage est l’instrument indolore d’un retournement psychologique quasiment imperceptible. Elle est aussi le passage obligé vers une reprogrammation, au terme de laquelle les gens continueront de penser et de vouloir, mais d’une pensée et d’un vouloir étrangers à eux-mêmes  », Prof. M. Schooyans, Le terrorisme à visage humain, F.-X. de Guibert, 2006, p 187. De M. Schooyans, voir aussi  : La dérive totalitaire du libéralisme (honoré d’une lettre personnelle de Jean-Paul II), Mame, 1995.

[8] Au Canada, dans les maternités sur les fiches de naissance, on n’écrit plus le nom du mari ou du père, mais de «  l’autre parent  ».

[9] Pour être logique, il faudra bannir le masculin et féminin de notre vocabulaire. Une mouton et un chèvre  ? En Suède, ça commence  : on supprime les genres grammaticaux. Bientôt finis en Allemagne le «  der  », «  die  ». Ne restera que le «  das  ». (La langue de Goethe en sera facilitée pour les non-germanophones  !) Les promoteurs se réfèrent au fait que les genres grammaticaux sont arbitraires. Pourquoi soleil  : masculin, lune  : féminin, barbe  : féminin et sac à main  : masculin  ? Stupide  ! Tout simplement parce que ces choses précisément ne sont pas… sexuées  ! Point barre. Échec et mat.

[10] Des théoriciens du gender ont pu dire que l’enfant né d’un homme et d’une femme, c’est une «  fiction  »  ! Donc l’humanité est une… fiction  !

[11] «  L’identité sexuelle est la perception subjective que l’on a de son propre sexe et de son orientation sexuelle (…). Celle-ci doit être clairement distinguée du sexe biologique de la personne  » (Manuel Hachette).

[12] Ce bel «  ado  » métisse qui, à force de chirurgie esthétique, se fait faire un visage androgyne, mais avoue à Berlin  : «  Je suis l’homme le plus seul au monde…  »

[13] Si, dans les sociétés à racines chrétiennes, la fille est libre d’épouser celui qu’elle aime, et non le type imposé par le clan, c’est bien grâce au combat séculaire de l’Église pour leur égale dignité, faisant de cette liberté la condition sine qua non de la validité d’un mariage. Cela en contraste saisissant avec l’islam intégriste ou bien des cultures traditionnelles encore actuelles. Voir mon  : La Femme, sentinelle de l’Invisible (éd. du Jubilé).)

[14] «  Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin  » (Manuel Hachette). « Les organes physiques femelles ou mâles ne classent pas l’individu dans les catégories sociales stéréotypées homme-femme  » peut –on lire.

[15] Marguerite A. Peeters, La nouvelle éthique mondiale  : défis pour l’Église. Voir documents de la Conférence organisée par la Commission Européenne DG justice, à Bruxelles, les 19, 20, 21 septembre 2011.

[16] Avec comme effet collatéral  : l’affaiblissement de la libido sursaturée et la diminution dans les pays d’Occident de la fécondité des spermatozoïdes (due peut-être à la pollution chimique).

[17] «  Il est désormais plus difficile de donner en vérité naissance à un enfant que de transporter les montagnes. Il y faut une plus grande foi. Le projet biogénique ramène l’enfant à une marchandise. Elle ne diffère plus essentiellement du désir d’avoir une nouvelle paire de chaussures. La logique de notre droit tordu est que le désir de la mère fonde la valeur de l’enfant. Si elle le désire, c’est un être humain, et on lui doit des égards. Si elle ne le désire pas, c’est un importun et on peut le détruire. Le même être dans vos entrailles, au gré de votre caprice, est soit un bacille, soit un futur polytechnicien. Que le désir soit la mesure du réel et non l’inverse montre bien que nous évoluons dans un univers virtuel, où le client est roi, mais où l’homme est esclave  » F. Hadjadj, Réussir sa mort, p 223.

[18] Déjà, en Amérique du Nord, dans certaines Églises protestantes, on supprime le nom même de Père pour s’adresser à Dieu. C’est du machisme phallique, figurez-vous  ! Maintenant, faut-il dire un ou une Dieu(e)  ?

[19] Marguerite Peeters, Le gender, déconstruction anthropologique, op. cit.

[20] Schooyans , op.cit, p 189.

[21] Comme un Michel Schooyans, de l’université de Louvain, une Marguerite A. Peeters, une A.-M. Libert et bien d’autres. Et très particulièrement Rome, voyant toujours loin et juste, de ce formidable observatoire d’humanité qu’est le Vatican. Voir le grand texte de la congrégation pour la doctrine de la Foi (d’un certain cardinal Ratzinger) sur l’homme et la femme. De Michel Schooyans, voir aussi  : La dérive totalitaire du libéralisme (honoré d’une lettre personnelle de Jean-Paul II), Mame, 1995, Le terrorisme à visage humain, La face cachée de l’ONU, l’Europe face au désordre mondial (préface de Joseph Ratzinger), (Le Sarment-Fayard). De Marguerite Peeters  : Le gender, déconstruction anthropologique, au Congrès international de Rome (février 2008), in  : Femme et homme, (éd. Vaticane, 2010), pp 305 sqq.

[22] Voir le courage d’une Anna Zabrowska, député européen de Slovaquie, et de bien d’autres.

[23] «  La terreur douce est si pratique, si discrète, si sûre dans son efficacité, et en plus, savamment orchestrée, légalisée, prodigieusement performante. C’est une terreur distinguée  : c’est la terreur à visage humain, c’est la bio-terrorrisme, qui tue en col blanc et en blouse blanche.  » M. Schooyans, op.cit, p. 188.

[24] Comme dans tous les sondages précédents, celui de Ipsos/Logica Business Consulting en septembre 2011  : 77% souhaitent construire une seule famille dans la vie, en restant avec la même personne, pour 13% de non. Dans le sondage Ipsos/Marie-Claire (juin 2010), 80% des moins de 25 ans veulent se marier.

[25] Déjà, en Allemagne, par des parents refusant d’envoyer leur enfant à l’école publique. Voici peu, le député Vanneste risquait deux ans de prison pour avoir rappelé abruptement une évidence de bon sens que tous savent depuis des millénaires. Cela dans le pays de la soi-disant liberté d’expression, donc de pensée, que je sache. Condamnation finalement cassée. Mais d’ici peu... En Grande-Bretagne  : projet de loi pour condamner le célibat des prêtres, le refus d’ordonner des personnes publiquement homos, les clôtures monastiques, le dispatching en maisons différentes des religieux et des religieuses.

[26] Voir site  : www.le-baiser-de-la-lune.fr

[27] Admiré, courtisé, presque adulé dans le monde entier après ses découvertes sur les chromosomes et l’origine de la trisomie dite 21, puis brutalement renié, marginalisé, rejeté dès qu’il a osé attester que le zygote est humain – et ne sera jamais autre chose – dès la fusion des gamètes. On a voulu acheter son silence par rapport à la loi sur l’avortement, on a coupé tous ses subsides, donc fermé son labo, sa recherche n’ayant plus de sens, puisqu’autant éliminer plutôt que cherche -et guérir. Au grand scandale de la communauté scientifique internationale. Honte à la République  ! Il fallait Jean-Paul II pour le réhabiliter à la face du monde, comme membre de la prestigieuse Académie pontificale des Sciences et fondateur de celle pour la vie. Et bientôt béatifié  ! Voir  : Anne Bernet, Jérôme Lejeune, Presses de la Renaissance, 2004.

[28] Bravo pour les fortes réactions de Mgr d’Ornellas, de Tony Anatrella, de Xavier Lacroix et bien d’autres.

[29] Voir mon article sur Jerzy Popieluszko, FC du 13 mai 2010.

[30] Aux USA, 90% des jeunes délinquants sont issus de familles brisées. Et 90 % des plus épanouis et donc performants de familles unies. «  L’idéologie du Genre supprime tous les interdits sexuels, mais elle oublie qu’en les supprimant, elle ouvre la porte à la jalousie, à la rivalité, au suicide, au meurtre du rival, et même au meurtre des enfants par un des deux parents en cas de conflit, de séparation, de divorce. Je détruis ce que tu aimes. "Tout le mal que l’on inflige à autrui, autrui tôt ou tard nous le renverra, capital et intérêts" (René Girard)  » Hadjajd.Ibid. op.cit. Ceci vient d’être confirmé par Benoît XVI à Berlin ce 24 septembre 2011.

Partager cette page
Repost0